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 We are all sinners, it's killing me.

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Soledad Montserrat
Soledad Montserrat

Age : 34
Messages : 1
Date d'inscription : 28/10/2015


We are all sinners, it's killing me. Empty
MessageSujet: We are all sinners, it's killing me.   We are all sinners, it's killing me. EmptyMer 28 Oct - 21:40

Il avait beau être très tôt, Markus ne semblait pas être le moins du monde fatigué. Il traîna ses collègues, que dis-je, les soldats qu’il commandait, dans cette rue ou celle-ci, faisant la tournée des boutiques qui seraient susceptible de cacher une information importante sur la résistance, ou tout simplement des produits illicites. Au fur et à mesure qu’il se rapprocha de sa nouvelle cible, ses pas se faisaient de plus en plus bruyants, comme s’il voulait que le propriétaire visualise, sadiquement, ce qui allait arriver et les conséquences de l’infraction des règles. Il arriva devant une porte en bois, plutôt classique pour un petit bar. Son regard fit attiré par l’enseigne couleur cendre, avec écris en de grosses lettres les mots: “Bar-tabac Montserrat”. Il sourit, en voilà de l’originalité pour un nom d’établissement, sachant que le propriétaire a pour nom de famille Montserrat. En restant derrière, peut-être comme un lâche ou comme un bon leader, à vous de voir, il fit signe à ses partenaires de rentrer dans le bar. Ils ne prirent pas le temps de faire preuve de douceur et quelques secondes après, ils rentrèrent suite à un affrontement un peu brutal avec la porte.

Surpris par la violence de cet acte, on pouvait sentir la peur et l’inquiétude dans les yeux de la jeune femme derrière le bar. Markus grimaça..une femme? Il ne s’attendait pas à cela. Certes nous étions en temps de guerre et la présence d’homme était restreinte, mais il s’était vraiment plus imaginé un vieil alcoolique inefficace plutôt qu’une demoiselle, bien qu'aigrie, avec un corps attirant. Il lui fit quelques temps pour réaliser la situation. Elle finit même par marmonner, plus pour elle même qu’à titre indicatif, quelque chose dans une langue que Markus ne connaissait pas. Au niveau de la sonorité, il dirait que ce devait être une langue sudiste comme de l’espagnol ou bien du portuguais. Il n’essaya pas de comprendre, à voir sa peau se rougir de colère, il se doutait que ces mots ne seraient certainement pas doux et raffinés.

Sans vraiment, expliquer ce qu’il comptait faire, Markus adressa un regard sûr de lui à ses collègues avant de leur ordonner de fouiller les lieux.

- Regardez si il n’y a pas une cave ou un grenier, je m’occupe du bar , grogna-t-il en allemand.

Markus s’approcha de la demoiselle en passant derrière le comptoir et se baissa pour y chercher tout ce qui pouvait lui sembler suspect.

-Rien à signaler! finit-t-il par soupirer après un long moment.

Il se redressa puis se tourna vers la brunette pour finalement s’adresser à elle.

- Si vous souhaitez collaborer, dites nous où est cachée cette affiche, votre sanction sera plus violente dans le cas contraire.

Il pouvait paraître froid et agressif, mais il préférait que les gens pensent ça de lui, au profit de le voir comme un humain avec ses faiblesses et ses problèmes. Elle n’allait pas le prendre pour un imbécile en feintant l’innocence, il l'espérait en tout cas. Il fallait être aveugle et sourd pour ne pas comprendre que Markus était au courant de cette publicité illicite et qu’il était ici pour cette raison précise et bien sûre de ses sources.


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Soledad se leva tôt aujourd'hui. Ces derniers temps, elle se levait en même temps que le soleil, quand celui-ci commençait à éclairer sa chambre. Elle avait bien des volets pour empêcher la lumière d'entrer mais, elle ne pensait jamais à les mettre. De toute façon ce qui était fait est fait et ainsi, en étant levée tôt, elle pourrait prendre plus de temps pour se préparer. Si au contraire, elle s'était levée tard, elle aurait dû se précipiter pour être à l'horaire d'ouverture du bar-tabac et elle avait horreur de ça. Soledad aimait prendre son temps, en prenant son café au lait doucement et lisant son quotidien. Il ne fallait surtout pas la brusquer le matin. Déjà qu'en temps normal, Soledad était une personne toujours de mauvaise humeur mais, le matin, elle devenait une véritable gorgone. Et si quelqu'un venait l'importuner alors qu'elle avait encore les yeux pleins de sommeil, la belle espagnol se retrouvait d'une humeur massacrante pour toute la journée à venir, encore plus qu'à l'accoutumée.

En descendant pour rejoindre son bar-tabac, elle en profita pour relever le courrier. Il n'y avait pas de lettres intéressantes et aucunes de ses parents. Soledad fronça les sourcils. Elle était inquiète, cela faisait un moment qu'elle n'avait eu aucunes nouvelles de ses parents, elle s'inquiétait pour elle. Elle devait aller voir Edouard, peut-être savait-il où ils étaient. Elle soupira, elle avait un mauvais pressentiment sur cette journée, la sensation que rien n'allait se passer comme prévu.

A une heure aussi matinale, il n'y avait que peu de monde au bar-tabac. Deux ou trois personnes prenant un café avant d'aller travailler et bien sûr, l'éternel alcoolique du coin qui était toujours au rendez-vous. Toutefois, ces moments de calme permettait à Soledad de prolonger sa nuit de sommeil. C'est ainsi qu'elle était accoudée sur le comptoir, la tête posée contre son poing et fermant les yeux quand la porte s'ouvrit dans un fracas.

Soledad sursauta. Qu'est-ce qu'il se passait encore ? Elle put voir l'auteur de ce vacarme. Des allemands. Elle soupira avant de maugréer " Cabrón ! No podemos tener paz en este país de mierda ! Maricón de alemanes ! ". Comme à chaque fois qu'elle jurait, Soledad le faisait en espagnol. Après tout, c'était sa langue natale et pour elle cela était instinctif. En tout cas, aujourd'hui était une de ses journées où il ne valait mieux pas chercher Sol', autrement dit, hors de question qu'elle fasse semblant d'être sympathique avec les allemands.

Elle observa leur leader et lui adressa un regard noir en croisant les bras. Même si ça la tuait de l'admettre, elle devait bien reconnaître que les allemands avaient de la prestance et celui-ci était pas vilain garçon en plus. Elle secoua à la tête à cette idée, il fallait vraiment qu'elle arrête de trouver beau chaque mâle qu'elle croisait. Elle soupira quand le leader commença à parler en allemand. Bien sûr, il faisait exprès de parler allemand pour ne pas qu'elle comprenne. Le leader fini par s'adresser à elle en français en demandant où était cachée l'affiche.

Soledad leva un sourcil, surprise : "Une affiche ? Je ne vois pas de quoi vous parlez... " dit-elle.

Bravo ! Quel jeu d'artiste ! Soledad avait de surprenante capacité quand il s'agissait de mentir. Pour le moment, elle espérait surtout que le général allemand n'allait pas trouver l'affiche de propagande qu'elle avait prit le soin de bien cacher. Elle n'était pas idiote au point de laisser traîner des affiches propagandes dans son bar et, elle savait pertinemment que jamais les allemands trouveraient ce qu'ils cherchent.

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Si il y a bien une chose dont Markus avait horreur c’était qu’on le prenne pour un idiot. A entendre la colère de la jolie étrangère, il avait bien deviné qu’elle n’était pas ravie de les voir aussi et donc qu’elle avait logiquement quelque chose à cacher. Puis, lorsqu’absolument tout laissait à penser qu’elle était coupable, il était vraiment irrespectueux de réagir de la sorte.

Même si Markus adorait faire preuve de violence, il se retint, si il voulait vraiment qu’elle collabore il fallait lui faire peur, mais pas la fermer totalement. Il aborda un sourire légèrement sadique avant de l’attraper en saisissant son chignon. Qu’elle craignait à cet endroit ou non, peu importe, il affirmait ainsi sa supériorité autant hiérarchique que physique. Il lui tira la tête en arrière de sorte à ce qu’elle le fixe dans les yeux. Son visage se fada, presque inhumain, il ressemblait à un espèce de robot, qui n’arrêterait pas avant d’avoir rempli son objectif.

Il prit une voix grave, avant de lever les sourcils, pour lui faire comprendre que la menace qu’elle représentait était équivalent à un insecte dans un chant de 22 hectares.

- Sachez que j’ai en horreur qu’on me ridiculise et qu’on me fasse perdre mon temps….alors dites-moi...maintenant où est cette affiche.

Il lâcha sa prise avant d’observer l’expression que son visage laisserait apparaître. Elle semblait forte, avoir du caractère, il se doutait qu’elle ne se plierait pas après si peu. Pourtant, il espérait tout de même. Bêtement...vainement….à vous de choisir...

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Sans qu'elle s'y attende, l'allemand l'attrapa par les cheveux avant de la forcer à le regarder. La réaction de Soledad ne se fit pas attendre et elle lacha un flot d'insulte en espagnol. Elle n'avait envie que d'une chose, c'était lui cracher à la gueule mais, elle savait très bien que cela ne lui attirerait que des ennuis alors, elle soutient son regard.

Ses stupides allemands... Ils pensaient toujours tout régler par la violence. Soledad détestait leur façon d'être et jamais elle ne lacherait le morceaux.

Quand l'allemand la lacha, elle prit son temps pour se recoiffer et aussi pour montrer qu'elle n'était pas destabiliser.

- Et moi j'ai horreur de me répèter " dit-elle " Je ne vois pas de quoi vous parler... "

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Markus grimaça en l’entendant parler dans sa langue natale, il détestait ne pas comprendre les choses. Pourtant, il se doutait bien de ce qu’elle disait, mais n’ayant techniquement pas de preuve, il n’avait pas le droit de la réprimander à cause de ses paroles méprisantes. Bien sûr Markus ne parlait pas espagnol, pour lui, il n’y avait même pas d’intérêts à apprendre le français, l’allemand et l’Allemagne étaient supérieurs en tout genre, c’était aux autres de faire des efforts, pas à lui.

Il la relacha et son premier reflex fit d’arranger sa coiffure, ne semblant pas vraiment gêné par la situation, personne pouvait nier qu’elle était courageuse et pleine de caractère. D’habitude la plupart crachaient le morceau à peine le ton des allemands devenant agressif. Elle, elle était remarquable. Il l’admirait pour ça, même si il détestait le fait qu’elle mette à l’épreuve son autorité. Enfin, il n’avait pas doute sur le fait qu’il trouverait cette affiche, qu’elle le veuille ou non.

- Je pense alors que vous ne voyez donc pas d’inconvénients à ce que l’on fouille votre bar et vous aussi, ainsi que vos clients?

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Quand le général lui demanda s'il pouvait fouiller le bar ainsi qu'elle et ses clients, Soledad croisa les bras et dit " Bien. Faites comme vous voulez..." Mais, intérieurement, elle ne pouvait pas s'empêcher de jurer. Elle espérait qu'il n'allait pas trouver l'affiche qu'elle avait sur elle... Bien sur, elle aurait pu refuser mais, il ne fallait pas être con, ce comportement aurait été louche. Après tout, il y avait peut-être une chance pour qu'il ne trouve rien et, même si c'était le cas, elle pourrait toujours jouer la carte de l'innocence en feignant ne pas savoir ce que c'était.

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Il fut content qu'elle accepte, même si à vrai dire, son désaccord ne l'aurait pas empêché, de mettre son bar dans un état impossible, pourvu qu'il retrouve cette stupide affiche. Il fit un signe à ses collègues, deux s'occupèrent de continuer à fouiller les lieux plus en profondeur et le dernier s'occupa des clients. Il était arrivé plusieurs fois que les clients se portent volontaires pour transporter l'objet du délit le temps de l'intrusion des allemands. Mais Markus n'était pas idiot, il prendrait ses précautions et ne ressortirait pas sans cette affiche et la jeune femme qu'il fallait bien condamner.

Il finit par pousser un vampire avant de s'approcher d'elle, honnêtement, les fouilles au cours n'avaient jamais vraiment été sa passion, mais pour une fois ça n'allait pas vraiment être une torture. Il aurait malhonnête de nier la beauté de la jeune femme.

- Contre le mur, il lui ordonna.

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Soledad regarda les allemands fouiller de fond en comble (son cul) le bar. Ouais, ça se voyait que ce n'était pas eux qui rangeaient après. Lorsque le commandant lui dit d'aller contre le mur, elle montra son agacement en soupirant bien lourdement. Il n'avait pas interet à avoir la main baladeuse. Enfin bon... C'était quand même toujours mieux que de se faire fouiller par un vieux croulant dégueulasse

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Markus finit par s'exécuter, commençant à la fouiller, il regarda dans ses poches...avant d'en sortir un bout de papier. Il l'ouvrit avant de le poser sur la table. Il retourna Soledad brutalement avant d'agiter le papier devant sa tête.

- J'ai déjà dis..que j'avais horreur qu'on me prenne pour un con, mademoiselle.

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Bon, comme elle devait s'y attendre, le soldat avait trouvé le papier qu'elle voulait garder secret. Toutefois, elle ne se laissa pas démonter et croisa les bras sur sa poitrine.

- Je ne sais pas ce que c'est. Il arrive parfois que des clients laissent des papiers sur la table et je les mets dans mes poches pour pouvoir les jeter après. Et il arrive souvent que je les oublie là avant de m'en rendre compte le soir. C'est tout... "

Avais-je déjà dit que le mensonge était naturel chez la jeune espagnole ?


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